Réunion ministérielle sur la santé, l'environnement et le changement climatique
14h30-16h30, mardi 15 novembre
Pavillon Marocain, Zone Bleue
Des travaux récents de l'OMS ont montré que près d'un quart de la charge mondiale de morbidité est attribuable à des facteurs de risque environnementaux modifiables. Ceux-ci agissent à la fois sur les maladies transmissibles et, de plus en plus, sur les maladies non transmissibles, avec les accidents vasculaires cérébraux, les cardiopathies ischémiques, la diarrhée et les cancers en tête de liste.
Tous ces facteurs de risque environnementaux sont fortement conditionnés par les conditions sociales. Les populations les plus pauvres, tant à l'intérieur qu'entre les pays, supportent la charge de morbidité la plus lourde. Les changements environnementaux et sociaux mondiaux, notamment le changement climatique, l'urbanisation et la perturbation des écosystèmes, exacerbent bon nombre de ces risques.
Malgré les preuves de plus en plus nombreuses des effets des facteurs de risque environnementaux sur la santé, l'action politique et les investissements nécessaires pour relever ces défis ne sont pas encore fournis à une échelle suffisante. Seuls 3 % environ des investissements en santé dans les pays développés sont consacrés à la prévention, dont 97 % sont consacrés au traitement. En conséquence, les coûts des soins de santé dans le monde augmentent. Il y a cependant une possibilité d'action.
Cette réunion vise à réunir les ministres de l'environnement et certains ministres de la santé participant à la COP 22, afin de promouvoir des environnements plus sains pour des personnes en meilleure santé. Les résultats attendus sont :
- Déclaration de Marrakech sur la santé, l'environnement et le changement climatique.
- Identification des voies et moyens d'une potentielle future coalition sur la santé, l'environnement et le changement climatique.
- Proposition pour faire de la santé une priorité et un critère d'attribution des financements environnementaux et climatiques.
La réunion est conçue pour 150 à 200 participants de divers domaines, notamment des ministres de la santé et de l'environnement, des négociateurs et décideurs gouvernementaux de haut niveau, des membres des secteurs de la santé et du développement, des ONG environnementales, des experts techniques, des universitaires dans le domaine de la santé et de l'environnement. , et les agences intergouvernementales.