À propos
Le Mali est devenu un CCAC partenaire en 2014, où il a participé aux activités du secteur des déchets, de l'énergie domestique et du froid. Le pays reçoit également un soutien à la planification nationale pour renforcer la capacité du gouvernement à développer et à mettre en œuvre des polluants climatiques à courte durée de vie (SLCP) mesures d'atténuation. Dans le cadre de cette initiative, l'Agence nationale de météorologie élabore des inventaires intégrés des émissions pour estimer les co-bénéfices de SLCP d'atténuation et informer les politiques et stratégies de réduction des émissions.
Ce travail est particulièrement important, car la nation ouest-africaine du Mali est de plus en plus vulnérable aux impacts du changement climatique, notamment l'insécurité alimentaire, les sécheresses et les inondations. Des niveaux de pollution de l'air qui dépassent les directives de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), menaçant davantage la santé de près de 20 millions d'habitants du pays.
Depuis la ratification de l'Accord de Paris, le Mali s'est fixé d'importants objectifs d'atténuation et d'adaptation au changement climatique au niveau international. C'est d'abord contribution déterminée au niveau national, soumis en 2016, décrit des mesures d'atténuation et d'adaptation pour les secteurs de la foresterie, de l'agriculture, de l'élevage et de l'énergie qui réduiront le méthane. Il s'agit notamment de la gestion de l'eau par l'irrigation intermittente dans la production de riz et du remplacement de l'urée à haute teneur en azote par du fumier organique dans la gestion des engrais dans le secteur de l'élevage. du Mali mise à jour de la contribution déterminée au niveau national reconnaît l'importance de réduire SLCPs. Il inclut les déchets comme priorité d'atténuation supplémentaire et fixe des objectifs sectoriels de réduction des émissions de 31 % pour l'énergie, 25 % pour l'agriculture, 39 % pour les forêts et l'utilisation des terres ainsi que 31 % pour les déchets.
Les priorités de la CDN du Mali sont étroitement alignées sur ses cadres politiques nationaux pour lutter contre le changement climatique et la pollution de l'air, tels que le Politique nationale sur les changements climatiques de 2011 et du Politique Nationale de Protection de l'Environnement 2009. Ce dernier s'attache à promouvoir l'utilisation des énergies renouvelables notamment en milieu rural, à renforcer les capacités humaines et à améliorer les moyens de lutte contre la désertification.
La Politique énergétique nationale de 2006 trace la voie pour améliorer la production et l'utilisation des sources d'énergie renouvelables ainsi que pour améliorer l'efficacité énergétique. La politique vise à améliorer les systèmes de chauffage au bois et à réduire globalement leur utilisation, une étape importante pour réduire la pollution de l'air. Aussi, le 2008 Stratégie nationale pour le développement des biocarburants, Programme de mise à l'échelle des énergies renouvelables (SREP) aide à faire face aux risques climatiques et à la pollution de l'air, en examinant les options pour développer les sources d'énergie renouvelables. Pour renforcer les objectifs de développement durable, la stratégie propose de favoriser des technologies telles que le solaire photovoltaïque, l'hydroélectricité et les biocarburants. L'objectif est de produire 10 % d'électricité à partir d'énergies renouvelables d'ici 2022, en partant d'une base de référence de 3 %.
Le secteur agricole est crucial pour le développement du Mali, représentant 36% du PIB annuel en 2020. C'est donc un secteur clé pour les stratégies d'adaptation et d'atténuation. La politique de développement agricole (Politique de Développement Agricole du Mali) de 2013 vise à promouvoir une agriculture durable, moderne et compétitive afin d'appréhender le secteur comme le moteur premier de l'économie nationale et comme l'élément clé de la souveraineté alimentaire nationale. Tenant compte des enjeux du changement climatique, il propose de gérer rationnellement les ressources naturelles et l'environnement pour enfin assurer la sécurité alimentaire. Pour éliminer la faim, l'insécurité alimentaire et la malnutrition, la Politique nationale de sécurité alimentaire et nutritionnelle (Politique Nationale de Sécurité Alimentaire et Nutritionnelle (PoINSAN) de 2016 propose d'améliorer la résilience des moyens de subsistance face aux menaces et aux crises, notamment liées au changement climatique.
Autres activités
Changement climatique
- 2001: Décret n°01-397/p-rm fixant les modalités de gestion des polluants atmosphériques. Décrit la gestion des polluants dans l'atmosphère afin de (1) prévenir et réduire les concentrations de polluants atmosphériques qui perturbent la qualité de l'air, (2) réduire les effets négatifs des polluants dans l'atmosphère sur l'environnement, la santé humaine et animale, (3) surveiller et contrôler les polluants atmosphériques.
- 2010: Plan national d'urgence pour la préparation et la réponse aux catastrophes. Guide pour la préparation et la réponse aux catastrophes ainsi que l'élaboration de plans d'urgence régionaux. Il vise à clarifier les relations et les responsabilités entre les différents partenaires étatiques et humanitaires, à faciliter la coordination des actions, à identifier et réduire les risques probables, et à intégrer les processus de prévention, de préparation et de réponse aux urgences dans les plans et programmes nationaux de développement.
- 2011: Décret n° 2011-107-PM-RM portant création du Comité National Changement Climatique du Courrier. Crée une Commission Nationale Changement Climatique (CNCCM) au sein du Conseil National de l'Environnement. Il est responsable de la mise en œuvre des obligations de la CCNUCC et de tout accord multilatéral/bilatéral sur le changement climatique, de l'identification des financements liés à la mise en œuvre nationale de la CCNUCC, de la création de synergies avec d'autres conventions (en particulier la CDB et la CCD), de la mise à l'échelle des capacités nationales et de la fourniture d'informations et de conseils au Conseil national de l'environnement. Il comporte 5 groupes thématiques : adaptation y compris risques et catastrophes, migration, réduction des émissions de GES, éviter la déforestation, transfert de technologie, financement, renforcement des capacités.
Adresse
Ministère de l'Environnement, de l'Assainissement et du Développement Durable, BP 237
Bamako, Mali