Tchad – Développement de l'inventaire du carbone noir

Année
2018
Financement
CCAC Financé
Partenaires de mise en œuvre

Le ministère de l'Environnement, de l'Eau et de la Pêche du Tchad travaille avec notre initiative d'appui à la planification nationale (SNAP) pour développer un inventaire intégré des émissions de gaz à effet de serre, de polluants climatiques à courte durée de vie et de polluants atmosphériques. Ce travail renforcera la capacité du pays à résoudre les problèmes liés à l'atténuation des polluants climatiques de courte durée et ouvrira la voie à des stratégies éclairées de réduction des émissions qui apporteront des avantages dans le pays pour la santé et la croissance économique.  

Objectifs

Notre initiative SNAP fournit une assistance technique et un financement au Tchad dans le but de développer un inventaire intégré des polluants atmosphériques, des gaz à effet de serre et des polluants climatiques à courte durée de vie. 


Ce que nous faisons

Phase I - Soutien à l'inventaire du carbone noir - En cours 

Suite au engagement par le Tchad pour développer des inventaires des émissions de carbone noir CCAC Assemblée de haut niveau à Marrakech, notre initiative SNAP a soutenu le ministère de l'Environnement, de l'Eau et de la Pêche pour développer un inventaire intégré des émissions de gaz à effet de serre, de polluants atmosphériques et SLCPs. Ce projet vise à comprendre la contribution des sources d'émissions sectorielles, à mettre à jour en permanence les informations au fur et à mesure qu'elles deviennent disponibles et à servir de base aux futures recommandations pour des mesures d'atténuation intégrées liées à la pollution de l'air et au changement climatique. 

Pour lancer ce processus et renforcer les capacités du projet, le Tchad a participé à une Atelier de formation LEAP-IBC en août 2018 avec le Stockholm Environment Institute (SEI), pour mieux comprendre SLCP sources d'émissions et les co-bénéfices de l'atténuation.  

Les données sur les émissions ont été recueillies à partir de sources de données nationales, y compris la troisième communication nationale à la CCNUCC, ainsi qu'auprès des ministères et organismes sectoriels concernés. Des sources de données internationales ont été utilisées pour compléter ces données dans les cas où plus d'informations étaient nécessaires. À la suite de ces activités et à l'aide de l'outil LEAP-IBC, l'Inventaire intégré des polluants climatiques de courte durée, des polluants atmosphériques et des gaz à effet de serre : Estimations des émissions nationales pour 2005-2016 a été finalisé en mars 2020. L'inventaire comprend 11 polluants, y compris tous ceux qui contribuent à la formation de PM2.5 et d'ozone, les deux polluants les plus nocifs pour la santé humaine, ainsi que le dioxyde de carbone, le carbone noir et le méthane. 

Les résultats de l'inventaire indiquent que les émissions contribuant à la pollution de l'air et au changement climatique proviennent en grande partie des mêmes sources au Tchad, y compris la combustion des déchets à ciel ouvert, la combustion résidentielle du bois et la combustion de la savane. De plus, les émissions fugitives d'essence ont été identifiées comme la principale source de SLCPs, gaz à effet de serre et polluants atmosphériques.  

Les résultats de l'inventaire des émissions ont permis au Ministère de l'Environnement, de l'Eau et de la Pêche du Tchad d'élaborer une série de recommandations pour l'intégration de la planification du changement climatique et de la pollution de l'air. Il s'agit notamment d'intégrer SLCP et les polluants atmosphériques dans les inventaires de gaz à effet de serre, les communications nationales sur le changement climatique, l'analyse continue de l'atténuation des émissions pour la planification du changement climatique et les stratégies d'atténuation à long terme.  


Pourquoi nous faisons ce travail

Situé en Afrique centrale, le Tchad est très vulnérable aux impacts du changement climatique, des sécheresses, des inondations et de l'insécurité alimentaire généralisée. Dans le même temps, les niveaux de pollution de l'air qui dépassent les directives de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) restent une menace pour la santé d'une population de plus de 15 millions de personnes, en particulier dans les zones les plus densément peuplées telles que la capitale N'Djamena. En 2017, on estimait que 13,329 7,848 décès avaient été liés à la pollution atmosphérique, dont 5 XNUMX chez des enfants de moins de XNUMX ans souffrant d'infection respiratoire. 


Tags
Régions
Polluants (SLCPs)