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- Étude de terrain sur la relation entre les émissions des cuisinières et l'exposition personnelle lors d'une utilisation typique dans les foyers kenyans
Environ 3 milliards de personnes dans le monde utilisent des feux ouverts ou des poêles traditionnels à combustibles solides, tels que le bois, le charbon de bois, le fumier, les résidus de récolte et le charbon, pour cuisiner et chauffer leurs maisons. Les feux ouverts et les poêles traditionnels émettent des polluants qui contribuent à la pollution de l'air domestique (HAP). L'exposition aux HAP est un facteur de risque pour une gamme d'effets graves chroniques et aigus sur la santé, notamment la pneumonie, le cancer du poumon, la maladie pulmonaire obstructive chronique et les maladies cardiaques. L'Institute for Health Metrics and evaluation estime que 2.6 millions de décès par an peut être attribué à HAP.
Cette étude a mesuré les émissions des cuisinières à biomasse solide et des cuisinières à gaz de pétrole liquéfié (GPL) les moins émettrices, ainsi que l'exposition personnelle correspondante aux particules fines (PM2.5) lors d'une utilisation typique dans les foyers kenyans.
Il existe des niveaux élevés d'émissions de polluants provenant des pratiques de cuisson traditionnelles, et l'exposition à la pollution de l'air domestique est un facteur de risque important pour la santé ; cependant, la relation entre les émissions des foyers et l'exposition personnelle n'est pas bien caractérisée. Cette relation est essentielle pour comprendre et estimer les impacts et les avantages de la cuisson propre sur la santé.
Des technologies de cuisson et des combustibles à faibles émissions sont disponibles, et cette recherche visait à élucider davantage la relation entre les émissions et l'exposition pour les types de cuisinières et de combustibles les plus performants, et comment cette relation est affectée par l'adoption, les comportements des utilisateurs, la taille et la ventilation de la cuisine, et autres facteurs pertinents. Plus précisément, la recherche visait à mieux définir la relation entre les émissions des cuisinières et l'exposition personnelle aux PM2.5 pour les réchauds à biomasse solide et les combustibles les plus faibles actuellement disponibles sur le marché, ainsi que pour les réchauds au GPL.
Ces efforts aideront à mieux estimer les avantages pour la santé d'une cuisson plus propre et à faible émission de PM2.5. Les données et les modèles fournis seront utilisés pour étayer les décisions politiques, renforcer les normes et peuvent fournir des méthodes basées sur des modèles pour estimer les changements de risque dus à la réduction des émissions, réduisant ainsi la nécessité d'une surveillance coûteuse de l'exposition personnelle. Plus précisément, les données de cette étude renforceront le modèle utilisé par l'Organisation mondiale de la santé pour élaborer ses lignes directrices et ses recommandations sur la qualité de l'air intérieur.
La Coalition a fourni un soutien au Berkeley Air Monitoring Group pour mesurer les émissions des foyers à biomasse solide et des foyers au GPL, ainsi que l'exposition personnelle correspondante aux PM2.5 lors d'une utilisation typique dans les foyers kenyans.