Les moussons de l'hémisphère nord font partie intégrante du cycle hydrologique de la Terre et affectent la vie de milliards de personnes. Les précipitations observées dans les régions de mousson ont subi des changements substantiels au cours de la seconde moitié du XXe siècle, avec un assèchement des années 20 au milieu des années 1950 et une augmentation des précipitations au cours des dernières décennies. Des études de modélisation suggèrent que les aérosols anthropiques ont été un facteur clé à l'origine des changements dans les précipitations tropicales et de mousson. Ici, nous appliquons des méthodes de détection et d'attribution pour déterminer si les changements observés sont dus à des influences humaines en utilisant des empreintes digitales de forçages individuels (c.-à-d. gaz à effet de serre, aérosol anthropique et naturel) dérivés de modèles climatiques. Les résultats montrent que les changements observés ne peuvent être expliqués qu'en incluant l'influence des aérosols anthropiques, même après prise en compte de la variabilité climatique interne. Les aérosols anthropiques, et non les gaz à effet de serre ou le forçage naturel, ont été l'influence dominante sur les précipitations de la mousson de l'hémisphère nord au cours de la Les moussons de l'hémisphère nord font partie intégrante du cycle hydrologique de la Terre et affectent la vie de milliards de personnes. Les précipitations observées dans les régions de mousson ont subi des changements substantiels au cours de la seconde moitié du XXe siècle, avec un assèchement des années 1980 au milieu des années 20 et une augmentation des précipitations au cours des dernières décennies. Des études de modélisation suggèrent que les aérosols anthropiques ont été un facteur clé à l'origine des changements dans les précipitations tropicales et de mousson. Ici, nous appliquons des méthodes de détection et d'attribution pour déterminer si les changements observés sont dus à des influences humaines en utilisant des empreintes digitales de forçages individuels (c.-à-d. gaz à effet de serre, aérosol anthropique et naturel) dérivés de modèles climatiques. Les résultats montrent que les changements observés ne peuvent être expliqués qu'en incluant l'influence des aérosols anthropiques, même après prise en compte de la variabilité climatique interne. Les aérosols anthropiques, et non les gaz à effet de serre ou le forçage naturel, ont été l'influence dominante sur les précipitations de mousson dans l'hémisphère nord au cours de la seconde moitié du 1950e siècle.
Polson, D., M. Bollasina, GC Hegerl et LJ Wilcox (2014) Diminution des précipitations de mousson dans l'hémisphère nord en raison des aérosols anthropiques, Lettres de recherche géophysique (Early View).